24 mai 2008

Zelda

Et puis il y eut cette tempête qui devait nous séparer. Zelda avait profité d'une accalmie pour retrouver d'autres galaxies. J'étais resté là‚ sur la planète des Draks, avec quelques mutants, attendant désespérément de pouvoir affronter les derniers Golems.
A la deuxième lune Gottard le grand sorcier des Draks vint-me trouver et me proposa sa potion aux fleurs de lotus bleu.
A peine l'avais-je ingurgitée que Stella m'apparut à nouveau.
Elle flottait dans les airs juste vêtue d'une grande robe de soie blanche; dans ses cheveux d'or les milles reflets des topazes de son diadème semblaient faire pâlir les étoiles.

Zelda était une fille de lumière, une créature envoûtante de la planète interdite. Depuis toujours et sans jamais avoir eut l'audace de lui dire le l'aimais, j'aurai affronté la lune noire j'aurai parcouru toutes les galaxies pour pouvoir ne passer encore que quelques instants avec elle. Elle me tendit son sabre et disparu se perdant loin de moi dans un pays ou la terre est aride et ou un vent sec et frais fouette sa figure. Je m'agenouillais et priais Axus de la revoir bientôt.

Nous restâmes terrés pendant plusieurs semaines attendant la fin des pluies de météorites. Puis abandonnant nos clones, nous décidâmes de franchir la grande montagne avant qu'il ne fut trop tard et qu'Altar eut la vie des étoiles.

Je l'aime à n'en plus finir, du matin au soir, la vingtième cigarette de mon centième paquet qui n'en finit plus de se consumer, les pages qui se remplissent et les minutes qui passent le souvenir de tes lèvres. le goût amer de ton départ ces minutes et ces heures qui nous séparent cette vie, cet amour qui me désespère. Il n'y a plus ni temps, ni lieu, ni personne d'autre que je puisse voir ou à qui je puisse parler.
Une idée fixe, tes yeux, te voir, t'aimer; la version originale sous-titrée de deux amants qui s'aiment mauvais passage d'une mauvaise littérature, essai sur une communication via un réseau téléphonique. Ma voix qui passe dans les fils, mourir au paradis ou vivre an enfer. Allongé sur la plage, du bout d'un doigt j'écris ton nom sur le sable qu'à la nuit la mer viendra recouvrir.
Qu'il est doux le miel de sa planète sacrée
Qu'il est doux le corps de Stella, qu'ils sont bons ses baisers.
Qu'ils sont long et délicieux ses baisers tout de miel lèchés.
Qu'il aime sur son corps sa bouche épancher.
De sa bouche à son ventre qu'il aime caresser.
Caresser de sa bouche et voler un baiser.
Zorg en un poème lui offre cette année.